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OM 4 – Stade Brestois 1 : Gouiri se balade dans Brest à bicyclette

L’art de perdre avec dignité… ou pas

En réalité, le Stade Brestois, qui vivait une saison quasi miraculeuse, a sombré dans une ambiance de barbecue sans merguez. Des défenseurs absents, un gardien qui a confondu ses gants avec des maniques de cuisine et un pressing aussi intense qu’un dimanche matin à la mairie pour renouveler son passeport.

Et l’OM, dans tout ça ? Une équipe transformée par sa mise au vert à Rome. Ou comme dirait @maxmalow : « Ce stage à Rome, c’était pas du flan. Même Gouiri est passé du tiramisu au triple expresso. »

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L’article sans fioritures :

Une soirée charnière dans la saison marseillaise

Depuis plusieurs semaines, l’Olympique de Marseille avançait sur une ligne de crête. Entre promesses entrevues et rechutes frustrantes, les supporters comme les observateurs avaient bien du mal à cerner la véritable dynamique du club phocéen. Ce dimanche 27 avril 2025, au terme d’un match plein de maîtrise, d’envie et de talent face au Stade Brestois (4-1), l’OM semble enfin avoir trouvé son point d’équilibre. Et peut-être même enclenché le déclic tant attendu.

Dans un Vélodrome chaud bouillant, galvanisé par l’enjeu et la perspective de reprendre la deuxième place du classement, les hommes de Roberto De Zerbi ont livré une performance collective remarquable. Cette victoire n’est pas seulement importante sur le plan comptable — elle place l’OM devant Lille et Monaco, à trois journées de la fin —, elle est aussi symbolique. Symbolique d’une équipe qui semble avoir digéré ses doutes, retrouvé de la fraîcheur mentale et une forme de sérénité tactique.

L’OM avait pourtant tout à perdre : après des mois de montagnes russes, un faux pas contre un concurrent direct aurait pu relancer les critiques, raviver les incertitudes, et faire ressurgir les vieux démons de l’inconstance. Mais cette fois, Marseille a su répondre présent. Mieux encore : il a dicté le tempo. Dès les premières minutes, le pressing fut coordonné, les circuits de passes fluides, les projections offensives tranchantes. Et surtout, les intentions claires. L’équipe ne s’est jamais désunie, même après l’égalisation brestoise. C’est là que s’est joué le vrai changement de mentalité.

Mais le héros du jour s’appelle évidemment Amine Gouiri. L’attaquant algérien, dans une forme étincelante, a régalé le public avec un triplé somptueux. Son deuxième but, une bicyclette d’école, est déjà entré dans les annales du club — une prouesse technique et artistique qui a électrisé le stade. Si l’on doutait encore de sa capacité à s’imposer comme un leader offensif de cette équipe, cette prestation met tout le monde d’accord. À 25 ans, Gouiri semble enfin atteindre la plénitude de son potentiel, dans un système où il est clairement mis en valeur.

Cette prestation collective de haut niveau intervient aussi dans un moment-clé du calendrier. Alors que la course à la Ligue des Champions s’intensifie, avec six équipes en quatre points, chaque match prend des allures de finale. En reprenant la deuxième place, l’OM envoie un message fort à ses rivaux : malgré une saison irrégulière, il est bien décidé à terminer fort. L’encadrement, qui avait organisé un stage de concentration à Rome pour resserrer les liens du groupe et sortir les joueurs du tumulte marseillais, semble avoir touché juste.

La victoire contre Brest, aussi nette que méritée, ne garantit rien pour la suite. Mais elle change l’atmosphère, l’élan, la perception. Elle transforme une équipe sous tension en prétendante crédible à l’Europe. Et si le chemin reste encore semé d’embûches — à commencer par le déplacement périlleux à Lille —, Marseille a montré ce dimanche qu’il avait les armes pour aller chercher son destin.

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